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Sur le site, en rapport avec SpyHunter:
https://www.malekal.com/logiciels-nettoyage-windows/2/
Et pour encore mieux... apprécier ce qu'est SpyHunter
https://assiste.com/Craptheque/SpyHunter.html
Quel est le rapport ?
Et bien SpyHunter appartient à l'hydre Enigma Software
https://www.enigmasoftware.fr/a-propos/
La Cour d'appel de Californie a partiellement accordé la demande d'Enigma Software Group, lui permettant de continuer à poursuivre Malwarebytes
Source :
https://www.prnewswire.com/news-release ... 43038.html
Les produits de ce dernier signalent le logiciel anti-spyware d'Enigma comme indésirable (PUP); ce fait était à la base du procès.
Les programmes avec un verdict PUP sont automatiquement mis en quarantaine par l'antivirus Malwarebytes, puis supprimés de l'ordinateur.
Cet état de fait ne convenait pas à Enigma, qui a intenté il y a cinq ans une action en justice accusant Malwarebytes de concurrence déloyale et d'ingérence délibérée dans les affaires de quelqu'un d'autre afin d'obtenir un gain commercial.
Fin 2017, le tribunal a mis fin à la procédure, jugeant que les sociétés de sécurité de l'information ont le droit de classer tout programme comme potentiellement dangereux et malveillant.
La base était le précédent - l'affaire " Zango c. Kaspersky ", (1) décidée en faveur du défendeur. Frustré,
Enigma a interjeté appel et, en 2019, la décision a été annulée.
Des experts, qui craignaient que le nouveau précédent ne perturbe le bon fonctionnement des programmes antivirus, ont conseillé à Malwarebytes de porter plainte auprès de la Cour suprême.
À ce niveau, la requête a été rejetée, mais le tribunal de première instance a tout de même examiné l'affaire sur la demande d'Enigma, bien que la décision se soit à nouveau avérée non en sa faveur.
Néanmoins, le triomphe de Malwarebytes a été de courte durée : l'ennemi a de nouveau contesté l'ordonnance du tribunal, et cette fois avec succès .
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Un dangereux précédent ?
De façon biaisée, par le passé, on avait vu
Spybot glisser en douce en liste blanche certains Ads malveillants (que je ne citerais pas pour éviter les procés :-)
La raison ?
Le pauvre développeur avait en face de lui un gros cabinet d'avocats US qui le menaçait de procès et vu la puissance des mafias derrière les régies de pubs, il se serait fait laminer
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Copier coller de ce que j'avais tapoté il y a de nombreuses années au sujet de MalwareBytes et kaspersky (qui se déclarait comme Anti virus)
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Un AV n'est pas là pour cibler les Adwares parce qu'à la base ce sont des logiciels publicitaires, installés majoritairement par les utilisateurs (qui ne lisent pas ce qui s'affiche à l'écran)
le doute subsiste donc entre l'imposé et le librement consenti
C'est sur ce .. "point de détail" que la bataille se joue
Il y a ceux installés indirectement via l'usage de logiciels repackés, ou de programmes tiers (Utorrent) qui se nourrissent et se payent avec des régies publicitaires (souvent vérolées), programme divers, ou qui vont apparaitre lors du téléchargement du dernier épisode d'une série appréciée
Néanmoins certains adwares peuvent parfois contenir un rootkit ; se rappeler l'affaire TutoPC, ou d'Adwares comme la famille d'adwares vbates qui utilise des techniques proches des malwares, etc
Comme le dit Kaspersky
"Toutefois, dans la mesure où le publiciel peut avoir été légalement installé sur votre ordinateur, les solutions antivirus ne permettent pas toujours de déterminer s'il représente une menace.""
https://www.kaspersky.fr/resource-center/threats/adware
Donc il est clairement dit que les AV ne cibles pas les Adwares
Ceux qui sont détectés, le sont parce qu'ils sont réellement malveillants (avec d'autres conditions, mais je passe sinon cela va prendre 10 pages)
Ex du "Superfish de Lenovo
Cela surtout leur évite des procès, car les Stés qui sont derrière les Adwares et publicités brassent des millions de dollars et disposent de cabinets d'avocats (Spybot il y a quelques années avait été obligé de mettre en liste blanches certains Adwares)
Il y a une notion économique derrière tout cela et cela prime (tout comme les matériels et logiciels actuels ne font qu'aspirer les données liés à ta vie privée pour ensuite les revendre à .. des stés ou régies de pubs)
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C'est du même tonneau que les Ad Bloqueurs pour les navigateurs :
viewtopic.php?p=528497#p528497
En résumé :
Ces AdBlockeurs définissent ce qu'est la publicité acceptable.. A votre place !
Normal ils sont en lien avec les éditeurs de pubs, soit du fait qu’ils appartiennent à ces éditeurs directement ou par stés interposées, ou du fait que le programme "loue" des places dans la liste blanche
Mieux certains vendent des places de substitution : Si l'annonceur paye plus, sa pub sera affichée à la place d'une autre pub qui sera bloquée ou releguées au second plan
L'argent est roi
Avec ce procès gagné, cela ouvre la porte aux autres sociétés qui vont le plus légalement du monde pourrir nos ordinateurs, et cela, sans que les logiciels de protections en fassent la détection, nous avertissent, afin d'éviter les procès
Le délibéré est clair
"Enigma a intenté une action contre Malwarebytes pour des allégations de pratiques commerciales déloyales, d'ingérence dans les relations commerciales et de publicité mensongère en lien avec les allégations d'Enigma selon lesquelles Malwarebytes avait illégalement empêché les consommateurs d'utiliser les produits logiciels de protection de la cybersécurité d'Enigma, nuisant ainsi aux consommateurs et endommageant Enigma."
De mon point de vue "utilisateur", SpyHunter de par son comportement (je ne parle pas de son efficacité, car celle ci pour moi vient en second plan par rapport aux méthodes utilisées) , est un scareware, doublé d'un Pup, et est une .. merde en fait
En espérant que l'on soit encore en droit de penser...
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(1)
Affaire ZANGO ;: (Cela date de 2009, donc autres temps, autre époque, autres enjeux etc...)
Parfois certains gagnent, comme Kaspersky mais on dépassait le simple adware là et la justice l'avait compris :
https://www.silicon.fr/adware-zango-met ... 35118.html
Kaspersky Lab rapporte que la Cour d'appel du neuvième circuit des États-Unis a entendu l'affaire du procès de Zango contre Kaspersky Lab et s'est prononcée en faveur de Kaspersky Lab.
Selon cette décision, Kaspersky Lab, conformément à la disposition Safe Harbor du Communications Decency Act, a droit à l'immunité contre les poursuites dans le cadre d'un procès intenté par Zango.
Les affirmations de Zango sont que le logiciel Kaspersky Lab interfère avec l'utilisation des programmes produits par Zango.
Le tribunal a jugé que Kaspersky Lab, qui classe les logiciels produits par Zango comme malveillants et en protège les utilisateurs, n'est responsable d'aucune de ses actions dans la production et la distribution de moyens techniques qui restreignent l'accès des programmes Zango aux ressources des utilisateurs, car " Kaspersky Lab considère les produits du plaignant "non crédibles".
Zango poursuit Kaspersky Lab pour demander un examen de son statut de malware et arrêter le blocage des logiciels potentiellement indésirables produits par Zango par les systèmes de sécurité de Kaspersky Lab.
Dans une décision qui crée un précédent pour l'ensemble de l'industrie antivirus, la Cour d'appel du neuvième circuit des États-Unis a confirmé une décision d'un tribunal inférieur déclarant que Kaspersky Lab était un fournisseur de "services informatiques interactifs" tels que définis dans la loi de 1996 sur la décence en informatique. (Loi sur la décence des communications).
La décision du tribunal déclare : « Kaspersky Lab allègue que les produits logiciels de Zango sont des logiciels publicitaires et très probablement des logiciels espions.
Les logiciels espions, installés sur un ordinateur à l'insu ou sans le consentement de l'utilisateur, surveillent secrètement les activités de l'utilisateur et compromettent les mots de passe et autres informations confidentielles de l'utilisateur. du logiciel qu'il produit, Kaspersky Lab, en tant que bon samaritain, a droit à l'immunité de bon samaritain contre les poursuites." Cette décision protège le droit du consommateur de décider indépendamment des informations et des produits logiciels qu'il utilise sur son ordinateur, ainsi que le droit des éditeurs de logiciels antivirus d'identifier et de classer certains programmes comme potentiellement indésirables et dangereux pour les utilisateurs.
Les produits logiciels de Kaspersky Lab sont spécialement conçus pour cela.
De plus, les utilisateurs peuvent configurer le système de protection afin que les programmes spécifiques qu'ils considèrent comme sûrs ne soient en aucun cas bloqués
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Pour SpyHunter partie "Controverse" de la fiche Wikipédia
https://en.wikipedia.org/wiki/SpyHunter_(software)
SpyHunter est souvent qualifié de programme potentiellement indésirable en raison de ses résultats trompeurs, qui montrent toujours des infections, y compris sur des ordinateurs propres, et injecte des cookies de suivi dans le navigateur d'un utilisateur , ce qui soulève des inquiétudes quant à sa légitimité ou non.
La société inonde également les résultats de recherche sur le Web lors de la recherche d'une menace spécifique, reliant un téléchargement à SpyHunter, même si le produit n'est pas en mesure de la supprimer.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.